Portée par Mères au Front et inspirée d’une initiative de l’équipe du maire de Québec, Bruno Marchand, la chaise des générations représente un symbole des futures générations afin de rappeler aux élus d’aujourd’hui que leurs décisions ont un impact dans le temps.
«Nous souhaitons que ce symbole fort vous aide, malgré les aléas et les urgences du quotidien, à garder le cap pour veiller au futur de nos enfants et offrir un navire à la hauteur de leurs inspirations et à la hauteur de ce qu’ils méritent», a partagé Marie-Ève Dubois, mère au front et initiatrice du projet.
Avec cette chaise qui sera placée en permanence autour de la table du conseil municipal, les jeunes souhaitent que les élus se penchent davantage sur les nombreux enjeux climatiques, environnementaux et de pollution.
«Notre génération prendra un jour les rênes de la Ville. Nous voulons le meilleur pour la ville de Lévis et pour cela, nous devrons tous mettre du nôtre. Ne pas polluer est notre priorité. […] Pour arriver à nos fins, nous devrions (notamment) arrêter de couper des arbres pour construire des immeubles et ainsi nous garderons notre magnifique décor», a souligné une élève de sixième année de l’École Notre-Dame-d’Etchemin.
«Je suis content de participer à ce projet. Cela me tient très à cœur parce que je trouve que c’est important que lorsque les élus prennent une décision qu’ils pensent à nous, les enfants, qui sommes le futur de la ville», a ajouté un élève de cinquième année.
Une chaise décorée de symboles
À l’aide de matériaux recyclés et d’éléments s’inspirant de la nature, la chaise des générations de la Ville de Lévis a été réalisée par les élèves, eux qui y ont également ajouté un coffre avec plus de 250 messages à propos de leurs souhaits pour l’environnement et la nature.
«C’est à partir de leurs idées, de leur conception de c’est quoi l’environnement? C’est quoi une ville en santé? C’est à partir de ça qu’on a choisi ce qui se trouve sur la chaise. On voulait une image naïve et belle, que ça reflète la vision que les enfants ont de l’environnement», a expliqué Sabrina Bernier, professeure de maternelle à l’École Notre-Dame-d’Etchemin.
De son côté, le maire de Lévis, Gilles Lehouillier, a accueilli avec fierté le résultat de cette initiative «porteuse».
«On souhaite nous aussi verdir la ville, maintenir une forêt urbaine de qualité ainsi que planifier et construire une ville résiliente. On veut tendre vers une communauté zéro déchet, on souhaite atteindre minimalement 30 % pour la superficie des aires de conservation. […] Gardez vos rêves omniprésents et continuez de nous alimenter comme vous le faites. Ce symbole représente pour nous le futur en matière de l’environnement», a-t-il mentionné.