Faisant ses débuts en politique, Gaby Breton a fait carrière dans le domaine des relations internationales. Son travail l’a amené à passer près de 12 ans au Vietnam avant d’aller dans plusieurs pays du continent africain, dont le Mali, le Sénégal et le Mozambique, ainsi qu’en Amérique Centrale, au Guatemala et à Haïti.
Dans le cadre de ses fonctions, elle a, entre autres, effectué la réalisation de plans de développement sur des périodes de 20 à 25 ans. Tout ce qui touche les concertations, le développement territorial et la recherche de bailleurs de fonds ont fait partie des fonctions de Gaby Breton.
Représenter le Québec
Parmi les raisons qui l’ont poussé à se présenter en politique, la candidate bloquiste souligne vouloir «ramener l'expertise que j’ai développée à l’international» ici. C’est en étudiant la plateforme électorale du BQ qu’elle s’est reconnu souhaitant «s’assurer que le Québec soit bien représenté à Ottawa».
«Il faut qu’on puisse se défendre avec tout le contexte de la mondialisation et avec les États-Unis qui viennent nous ébranler. Il faut être prêt pour que nos PME et nos travailleurs ne soient pas victimes de ces différentes négociations. Il y a beaucoup d’intérêts divergeant à travers le Canada et il y a parfois des négociations qui compromettent nos intérêts et les priorités du Québec», indique Gaby Breton.
Troisième lien
Ne se prononçant ni en faveur ni en défaveur du troisième lien entre Lévis et Québec, Gaby Breton a tenu à rappeler que ce projet et sa réalisation retiennent du gouvernement provincial.
«Ça demeure de compétence provinciale, donc ce sont les Québécois qui vont décider comment ils veulent voir le développement de la région. Dépendamment de ce qui est choisi comme vision, le fédéral appuiera cette décision», indique-t-elle, ajoutant vouloir clarifier «la vision sur le long terme».
Pour Lévis, la candidate souhaite notamment continuer le développement avec le Chantier Davie à l'international.
Agriculture
Pour les MRC de Bellechasse et des Etchemins, Gaby Breton désire faire passer le message que «la gestion de l’offre et la protection de notre territoire agricole sont importantes».
«Si on fait le lien avec notre souveraineté alimentaire, on doit de plus en plus s’assurer que notre territoire est capable de répondre à nos besoins. Il faut s’assurer que nos producteurs locaux sont appuyés», termine-t-elle.
Rappelons que les Canadiens et Canadiennes seront appelés aux urnes le 28 avril prochain afin d’élire le prochain Parlement qui composera la Chambre des communes.