«Jean-Yves Duclos et moi ne sommes que deux (élus libéraux dans la région) à travers un petit bastion de conservateurs et de quelques bloquistes. À deux, on a quand même réussi à régler le dossier du pont de Québec et à intégrer le Chantier Davie (dans la Stratégie nationale de construction navale). Je peux juste m’imaginer ce qu’on pourrait faire si on avait des gens comme Ghislain Daigle (candidat du PLC dans Lévis-Lotbinière) et Glenn O’Farrell à nos côtés», a indiqué en support Joël Lightbound. 

De son côté, Glenn O’Farrell a profité de l’occasion pour rappeler ses priorités pour la circonscription qu'il désire représenter à Ottawa. Il souhaite notamment défendre les entreprises de la région face aux menaces économiques américaines, alléger le fardeau fiscal des petites et moyennes entreprises, maintenir la gestion de l’offre et répondre à la crise du logement. 

«Les (citoyens) dépendent de cette représentation au gouvernement pour prendre des décisions intelligentes, cohérentes, dans leurs intérêts, mais aussi dans l’intérêt collectif. En ce moment, nous avons quelqu’un du côté américain qui se fout de notre collectivité. […] La souveraineté économique, culturelle, sécuritaire a été mise en jeu. C’est une réalité qui n’aurait pas dû exister», a souligné le candidat libéral, qui a notamment décidé de se lancer en politique en raison de la situation actuelle avec les États-Unis. 

Dans une campagne à laquelle il reste moins de 20 jours, celui qui est originaire de Saint-Malachie prévoit être présent sur le terrain afin de se faire connaître de la population de Bellechasse-Les Etchemins-Lévis alors que la circonscription est représentée par le Parti conservateur du Canada depuis de nombreux mandats. 

«J’ai toujours mobilisé les gens dans l’entreprise où j’ai été présent et j’ai trouvé que l’écoute, c’est probablement l’instrument le plus important qu’on peut déployer pour se rendre compte des préoccupations», a conclu le candidat libéral.