Rappelons que Mark Carney, qui occupait le poste de gouverneur des banques du Canada et d'Angleterre, a remporté la course à la chefferie du Parti libéral du Canada haut la main, le 9 mars, avec un taux d'approbation de 85,9 %.
Assermentation
À la suite de son assermentation, le nouveau premier ministre du Canada, Mark Carney, affirme qu’il a créé un cabinet plus petit pour gérer plus efficacement la guerre tarifaire avec les États-Unis.
«Nous créons un gouvernement adapté à la situation. Les Canadiens s’attendent à ce que nous agissions, et notre équipe le fera. Nous formons un Conseil des ministres plus petit, expérimenté, qui agira rapidement pour sécuriser notre économie protéger l’avenir du Canada», clame-t-il sur le réseau social X.
Lors de sa première mêlée de presse à titre de nouveau premier ministre du Canada, Mark Carney a réaffirmé la souveraineté canadienne.
«C’est ridicule. C’est fou, c’est simple, c’est fou. Point final, a-t-il répondu à l’idée que le Canada serait dans une meilleure position économique en tant qu’État américain. Nous sommes maîtres chez nous et il est hors de question que le Canada intègre les États-Unis. Nous respectons les États-Unis et nous respectons le président Trump, mais nous souhaitons retrouver un partenariat respectueux. J’ai hâte de pouvoir discuter avec lui, mais il n’y a pas de conversation prévue actuellement.»
Selon Mark Carney, la date potentielle pour déclencher des élections fédérales n’est pas encore décidée. Des nouvelles à ce sujet seront annoncées dans les prochains jours.
Cabinet des ministres
L’ex-vice-première ministre et ex-ministre des Finances, Chrystia Freeland, conserve un poste au conseil des ministres, mais elle dirigera plutôt le ministère des Transports et du Commerce intérieur.
Quant à lui, François-Philippe Champagne, l’ex-ministre de l’Innovation, des Sciences et de l’Industrie, obtient le ministère des Finances, un rôle clé dans le cabinet Carney.
L’ancien ministre des Services publics et de l’Approvisionnement ainsi que ministre responsable de la région de Québec, Jean-Yves Duclos, perd sa place à la table du cabinet.
Dominic LeBlanc obtient le ministère du Commerce international et des Affaires intergouvernementales et devient président du Conseil privé du Roi pour le Canada. Mélany Joly est nommée ministre des Affaires étrangères et du Développement international.