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L’espérance de vie des flocons de neige est le deuxième roman de Marie Paquet. Photo : Christyna Mérette Photographe

18 févr. 2022 08:51

Enseignante pour le Centre de services scolaire des Navigateurs depuis 16 ans, Marie Paquet est également romancière à ses heures. Le 20 janvier dernier, l’autrice spécialisée dans les œuvres romantiques a lancé son deuxième livre : L’espérance de vie des flocons de neige. Dans ce roman, l’enseignante de français propose une romance se produisant en Antarctique.

Depuis longtemps, Marie Paquet est fascinée par les bases de recherche scientifique établies sur le continent le plus froid de la planète ainsi que les scientifiques qui y vivent pendant plusieurs mois dans l’année. Après son premier roman publié en 2020, Café corsé, l’autrice vivant sur la Rive-Nord a choisi l’Antarctique comme théâtre de son deuxième ouvrage.

«Il faut dire que la romance est un créneau très utilisé par plusieurs auteurs et autrices. De mettre en place mon histoire dans une base de recherche scientifique située en Antarctique, je trouvais que cela ajoutait une touche originale. En raison notamment de l’isolement d’un tel lieu ainsi que la forte présence masculine dans les équipes de recherche, j’ai pu ouvrir plein de portes que je n’aurais pas pu exploiter si mon roman s’était déroulé à Montréal, Québec ou Lévis», partage d’emblée l’autrice.

Dans L’espérance de vie des flocons de neige, les lecteurs suivent les aventures de Tessa Preston, une physicienne. Ayant la chance de pouvoir aller travailler quelques mois dans une base de recherche de l’Antarctique, la scientifique devra relever plusieurs défis. En plus de surmonter ses insécurités, la jeune femme fera face à son passé et «devra vaincre le froid, sous toutes ses formes».

Fragilité et isolement

D’ailleurs, les insécurités de son héroïne étaient l’un des thèmes principaux que Marie Paquet voulait aborder dans L’espérance de vie des flocons de neige. «Tessa manque de confiance en elle et avec son séjour en Antarctique, elle vivra une situation où elle doit se dépasser. Ce personnage a sa saveur et elle a son propre caractère», illustre-t-elle.

Également, le nouveau roman de l’enseignante de français à l’École secondaire de l’Aubier de Saint-Romuald lui a permis de partager sa grande passion pour les bases scientifiques de l’Antarctique.

«C’était très important pour moi de m’assurer de la véracité des éléments scientifiques que j’ai abordée dans mon nouveau roman. J’ai donc contacté une astrophysicienne de Montréal pour qu’elle vérifie certains passages de mon livre. Elle m’a également partagé plusieurs anecdotes sur le milieu scientifique, qui est encore très masculin et où la compétition est très forte. J’ai pu ainsi aborder cet aspect de la vie dans les bases de recherche scientifique en me basant sur des choses réelles», ajoute Marie Paquet.

«Une suite qui n’est pas une suite»

Bien heureuse d’avoir vu son deuxième roman être publié par les Éditions Goélette, Marie Paquet pourra de nouveau savourer les joies de voir un autre de ses romans faire son apparition sur les tablettes des librairies plus tard cette année.

«Mon troisième roman est déjà terminé et on prévoit le sortir à la fin de l’été. Ce sera encore une romance comme c’est mon créneau, que ce soit comme autrice ou lectrice. Ce ne sera pas une suite de L’espérance de vie des flocons de neige, mais l’un des personnages présents dans mon deuxième roman sera en scène dans mon troisième livre», conclut Marie Paquet.

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