Depuis son enfance, le chant a toujours pris une grande place dans sa vie. Elle a débuté les cours de chant à l’École de musique l’Accroche Notes de Lévis, à l’âge de huit ans, et a poursuivi des études en musique au secondaire à l’École Pointe-Lévy, aux Programmes Arts-Langues-Sports (PALS). Au cours de sa formation musicale, elle a pu suivre des cours de chant choral, de rythmique, de trompette, de guitare et de piano, en plus du chant solo.
C’est au moment de débuter son parcours collégial que la Lévisienne a déménagé à Montréal afin de compléter une formation technique en chant pop-jazz et interprétation au Cégep de Saint-Laurent à Montréal, avant de se parfaire à l’École nationale de la chanson en tant qu’autrice-compositrice-interprète. C’est auprès de professeurs expérimentés, comme Catherine Major et Jeff Moran, que la composition est devenue importante pour la Lévisienne, qui n’avait jamais composé sérieusement dans tout son parcours scolaire auparavant.
«C’est la seule école dans la francophonie qui joint dans un domaine d’étude la composition et l’interprétation. Si tu veux devenir auteur, compositeur et interprète de tes propres chansons, c’est la place où être. Ça se veut être une simili-résidence de création de 10 mois à Granby. Ça m’a donné la piqûre de composer mes propres chansons. C’est vraiment l’an dernier que je me suis découverte dans mon propre son, ma propre approche», raconte Julie-Anne Miquelon.
Âgée maintenant de 21 ans, Julie-Anne participait pour la première fois à un concours de cette envergure. Ce sont des professeurs à l’École nationale de la chanson de Granby l’an dernier qui l’ont d’ailleurs encouragée à envoyer sa candidature pour Ma première Place des Arts.
C’est à l’automne 2024 que cette aventure s’est amorcée pour Julie-Anne après que son dossier ait été retenu. Elle a pu se présenter pour une première fois sur la scène du concours le 13 novembre lors des quarts de finale. À la suite de sa performance, elle a été sélectionnée par le jury comme demi-finaliste. Au début du concours, 20 participants étaient en lice, dont une autre artiste lévisienne, Rosemarie Gauthier, qui n’a malheureusement pas pu continuer son chemin plus loin que les quarts de finale.
Julie-Anne Miquelon a ensuite poursuivi son parcours le 4 décembre, aux côtés de sept autres participants. La demi-finale se déroulant le jour de son anniversaire, ce fut un super cadeau pour l’autrice-compositrice-interprète d’accéder à la finale. Tout au long du concours, les participants bénéficiaient également de mentorat en plus de performer avec des musiciens professionnels sur scène à chaque étape du concours.
«Pour moi, c’était un énorme privilège de participer à la finale parce que ça témoigne de la reconnaissance artistique et professionnelle qu’on m’accorde. Je me sens enfin rentrer dans la cour des grands tout en étant encore le bébé, la néophyte qui n’a pas encore sorti de mini-album», souligne Julie-Anne.
C’est finalement le 24 janvier dernier que la finale de Ma première Place des Arts a eu lieu. La soirée ne s’est pas soldée par le grand prix pour la Lévisienne, mais elle a tout de même mis la main sur la prix Festival de la chanson de Petite-Vallée. Cet honneur lui offre une résidence de création accompagnée de mentorat au cours de l’été 2025. Elle a également reçu le prix du studio B12, une autre résidence de création où elle pourra collaborer avec d’autres artistes.
«Ça a été énormément de rencontres, d’heures de partage et d’évolution. Je ne repars pas les mains vides de cette expérience», ajoute la Lévisienne.
Afin de poursuivre son développement en tant qu’autrice-compositrice-interprète, Julie-Anne Miquelon effectue un retour aux études au Cégep de Saint-Laurent pour acquérir des compétences en arrangements musicaux. Elle continuera également de travailler à développer ses compositions, espérant pouvoir enregistrer ses chansons prochainement tout en prenant part à des spectacles.