C’est en 2000 que Frédérique Auger a quitté le sol québécois pour aller en France poursuivre des études en théâtre. Elle est ensuite revenue au Québec où elle s’est produite notamment au Théâtre Petit Champlain dans plusieurs productions, dont Le père Noël est une ordure, Le dîner de cons, Début de fin de soirée et Futur conditionnel.
L’interprète lévisienne est ensuite retournée pour s’établir en France en 2009. Depuis, elle a continué son parcours théâtral, entre autres avec le Théâtre du Dream Team dirigé par Nicolas Létourneau, co-producteur de la pièce Nos Histoires, dont Frédérique Auger a écrit le texte.
Sortir d’une relation toxique
Nos Histoires est le récit de deux relations d’emprise différentes. D’un côté, Vicky vit une relation difficile avec son amoureux, Didier, et son ami, Maxime, lui, vit une relation toxique avec sa mère qui est également sa patronne.
Les deux amis vivront chacun leur relation de leur côté, mais sauront être présents l’un pour l’autre dans cette pièce où tout commence bien avant de prendre une tournure plus compliquée dans le parcours des deux personnages principaux, laissant planer le doute à savoir si Vicky et Maxime réussiront à retrouver le calme.
«C’est une pièce qui parle des relations compliquées qui peuvent déraper, mais surtout du fait qu’on peut s’en sortir. Une des solutions, justement, c’est peut-être l’amitié», explique Frédérique Auger.
Interprétant elle-même les personnages de Vicky et de la mère de Maxime, elle est accompagnée sur scène de Jean-Charles Chagachbanian, un acteur français qui foulait pour la première fois les planches du Québec. Celui-ci jouait le rôle de Maxime ainsi que de l’amoureux de Vicky, Didier.
Ayant déjà coécrit d’autres pièces par le passé, il s’agit de la première pièce que Frédérique Auger signait seule. Nos Histoires a ensuite été mise en scène par Georgia Sinicorni.
«Ce n’est pas un spectacle avec beaucoup d’artifices, c’est un spectacle très simple qui parle de relations. C’est concret. Les gens, souvent, après le spectacle, viennent nous partager leurs expériences. Beaucoup de gens peuvent se reconnaître», ajoute Frédérique Auger.
Il s’agissait de la première fois au Québec que Nos Histoires étaient présentées. Après sa visite de deux soirs à L’Anglicane, la production a également été présentée de manière immersive au Salon d’Edgar, du côté de Québec. Comme la pièce se déroule principalement dans un bar à vin, le bar de Québec était tout indiqué pour faire vivre une expérience immersive au public.
L’équipe retournera ensuite en France et se préparera à présenter la pièce, à Paris, vers la fin 2025 ou le début 2026.
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