Histoire et patrimoine > On se souvient

Militaires, vétérans, dignitaires, cadets ainsi que plusieurs citoyens de la région se sont réunis au parc de la Paix, le 10 novembre dernier, la veille du jour du Souvenir, lors d’une cérémonie en mémoire des anciens combattants.

Après le refus, en 2023, de la démolition du chalet du 1200, rue du Moulin-Ross à Saint-Nicolas, qui a notamment été en vedette dans le film Paul à Québec, les propriétaires de l'endroit en sont venus à une entente avec la Ville de Lévis et Cas par Cas, artisans bâtisseur, pour sauver le bâtiment.

S’il y a un volet de l’histoire lévisienne dont on ne parle pas assez, c’est bien celui du Lévis agricole encore présent autour de nous. Profitons de la fin de l’été pour survoler le sujet.

Les chercheurs qui s’intéressent à l’histoire de Lévis consultent régulièrement les livres de Pierre-Georges Roy (1870-1953) tels, par exemple, les Dates Lévisiennes ou encore les Profils Lévisiens en prenant pour acquis que ce sont des ouvrages historiques. A-t-on déjà songé au fait que lorsque M. Roy rédigeait ses Dates Lévisiennes, c’est bien souvent de son époque qu’il parlait?

La Société d’histoire de Lévis a tenu une activité le 28 septembre afin de célébrer le 375e anniversaire du mariage d’Anne Aymard et de Guillaume Couture, deux personnages importants de l’histoire lévisienne.

Le conseil municipal de la Ville de Lévis a déposé lors de la séance ordinaire du 23 septembre, un projet de règlement sur l’occupation et la maintenance des bâtiments, notamment ceux patrimoniaux. Également, le conseiller municipal du district Saint-Étienne et chef du parti d’opposition, Serge Bonin, a déposé un avis de proposition afin de créer une réserve financière dédiée au patrimoine.

«La ville de Lévis est dans toute la force du mot une ville militaire.» Cette phrase publiée dans un éditorial du Quotidien de Lévis, du 15 avril 1908 a de quoi surprendre le lecteur d’aujourd’hui. Or, il s’agit de la réalité à ce moment.

À l’automne, on se questionne parfois sur l’hiver à venir. Sera-t-il doux, froid, neigeux, long, court? Les plus vieux lecteurs du Journal de Lévis se souviennent sans doute de la tempête du siècle de mars 1971 et d’autres, peut-être, des embâcles de 1968 et plus proche encore de celle de 1977.

Depuis quelques semaines des activités avaient été remarquées dans les alentours du 5204-5224, rue Saint-Laurent, où le bâtiment de l’ancien hôtel Victoria était situé. La démolition de ce dernier a effectivement débuté dans les dernières semaines et, ce 6 août, c’est le travail de la grosse machinerie qui a commencé.

La Société d’histoire de Lévis offre pour la période estivale des visites guidées des chapelles de procession Saint-François-Xavier et Sainte-Anne, dans le secteur Lauzon, ainsi que de la chapelle Saint-Joseph, dans le secteur Saint-David, afin de découvrir ces lieux méconnus.

L’événement Sur les traces de la Corrivaux sera de retour au cœur du village de Saint-Vallier les 24 et 25 août prochains. En marge de celui-ci, l’organisme Marie-Josephte Corrivaux, Histoire et Légendes et la Municipalité de Saint-Vallier ont reçu deux dons qui mettront en évidence l’histoire de ce personnage mythique et de la localité.

Le Musée du Régiment de la Chaudière inaugurait ses nouvelles expositions permanentes, le 6 juillet dernier.

Les personnes qui connaissent bien l’église Notre-Dame dans le Vieux-Lévis ont parfois eu l’occasion de visiter la très belle chapelle des congréganistes qui est située au-dessus de la sacristie. Malgré la beauté des lieux avec notamment ses boiseries, peu de gens se souviennent aujourd’hui de quoi il s’agit.

Il y a longtemps que je m’intéresse aux enjeux du numérique sur le métier d’historien. Mes papiers personnels contiennent un article publié dans la revue Newsweek le 12 juillet 1999 où l’on s’inquiétait de la durée de vie limitée des documents électroniques.

À l’approche des commémorations du 80e anniversaire du débarquement de Normandie, le Journal s’est entretenu avec deux experts de la Seconde Guerre mondiale pour rappeler l’importance de cette opération dans le conflit et le «rôle majeur» qu’y a joué le Régiment de la Chaudière.

80 ans nous séparent maintenant du 6 juin 1944, date où près de 150 000 soldats alliés, dont près de 900 membres du Régiment de la Chaudière, débarquaient sur les plages de la Normandie afin de libérer l’Europe de l’emprise des Allemands. À l’aube des commémorations du 80e anniversaire, un vétéran du régiment a accepté de partager ce pan de l’histoire avec le Journal afin «d’entretenir le souvenir» de cette opération.

Le vendredi 23 juin 1916, les lecteurs du quotidien Le Droit à Ottawa voient à la une de leur journal un article qui s’intitule L’attitude des jeunes. L’auteur du papier, Thomas Poulin, y parle d’un document produit par des élèves lévisiens «qui devra rester à jamais dans l’histoire de nos luttes scolaires». Rien de moins.

Saviez-vous que le Chevalier de Lévis n’a jamais mis les pieds à Lévis? Dans cette capsule historique de la série Histoires de Lévis, on se penche sur l’histoire de l’homme qui est représenté sur la statue érigée sur la terrasse du Chevalier De-Lévis, François-Gaston de Lévis.

Les commerçants de Lévis le savent, une partie importante de leur clientèle provient non seulement de Lévis, mais des territoires environnants : de la Côte-du-Sud, de Bellechasse, de la Beauce et de Lotbinière. Ces déplacements pour le commerce s’inscrivent dans le temps long et ont donné lieu à une «bizarrerie» au XIXe siècle.

Dans la chronique de février dernier, nous avons fait état de treize lettres anciennes qui nous permettent d’entrevoir certains des premiers pas de l’histoire de la Chambre de commerce de Lévis (CCL). Que contiennent-elles?